Les vins de La Grange de Quatre Sous

Assignan, début mars 2025

Je viens de rentrer d’une dégustation à Paris, organisée par l’association faîtière de toutes les associations françaises de vigneronnes. La plupart du temps, les dégustations professionnelles ont lieu le lundi, lorsque les cavistes et les restaurants sont fermés. L’ambiance était bonne et il y avait beaucoup de négociants en vins et de sommeliers intéressés.

Ces dernières années, les efforts nécessaires à la vente de vin ont augmenté. Le marché du vin est en pleine mutation. La demande en vin blanc augmente. Et depuis peu, certains vins sont proposés partiellement ou totalement désalcoolisés (je n’en comprends pas encore l’intérêt, car le jus de raisin est tout aussi bon).

Comme il y a trop de vin sur le marché, l’UE a proposé des subventions pour les vignes définitivement arrachées. Dans toute la France, environ 25 000 hectares de vignobles seront laissés en jachère. On ne sait pas encore ce qui sera planté à la place, c’est aussi une question d’eau.

Ici, dans le sud, on expérimente la culture de pistachiers, d’aloe vera et de plantes destinées à la fabrication de parfums. On voit également réapparaître de plus en plus d’éleveurs de moutons. Espérons simplement que les monocultures seront mélangées à d’autres plantes et qu’une agriculture plus diversifiée verra le jour.